L’orangerie : l’espace « chill » à intégrer
L’orangerie : l’espace chill à intégrer
S’inspirer de l’ancien pour faire du neuf. Quels codes se resservir pour nos maisons contemporaines ? Devons nous les démolir OU LES Rénover ?
L’orangerie, bâtiment clos, doté de vastes fenêtres dans lequel on abritait à l’époque les végétaux qui craignaient le gel, a une d’autres fonctions dans le passé.
Une orangerie, construite dans les règles de l’art, est toujours orientée au Sud.
Cette disposition permet à l’édifice de conserver une température optimum tout au long de l’année. L’hiver, lorsque le soleil est bas, il apporte à la pièce sa lumière directe et sa chaleur. L’été, lorsque le soleil est haut, à l’aplomb du bâtiment, il ne vient pas frapper directement l’intérieur du bâtiment.
À l’origine, c’est un simple lieu de stockage des plantes pour l’hiver. Puis, l’orangerie va progressivement s’affirmer comme un lieu d’expression du prestige du châtelain. Il s’agit le plus souvent d’édifices relativement hauts, pouvant accueillir les plus grands spécimens du jardin d’été que sont bien souvent les palmiers.
De nos jours, l’orangerie pourrait être considérée comme une véranda (surement en plus rustique et plus industrielle). Pourtant, une orangerie a clairement plus de cachet et de charme qu’un bâtiment contemporain d’aujourdhui. Elle est tout d’abord bourrée d’histoire et de vie. Les ondes ressenties sont souvent très positives : on s’y sent bien tout simplement. Il est donc facilement imaginable d’installer son salon ou sa salle à manger à l’intérieur de blocs de verre géant.
Il ne faut pas oublier les défauts de l’orangerie. Souvent jugée « trop » lumineuse, mal isolée, et très peu de mur à exploiter pour y déposer des meubles, la serre vitrée peut parfois poser problème. En tant qu’architecte d’intérieur et passionné d’histoire, nous aimons jouer des codes, des symboles, de son histoire pour faire un lieu unique en son genre. L’effet sera forcément « wahou » à l’arrivée de vos invités et vos objets seront mis en valeur comme jamais.
